Ce jeudi 22 septembre avait lieu la soirée Fear &Loathing VI à La Java à Paris. L’occasion de retrouver sur scène Alice Lewis, dont le premier album, No one knows we’re here, fait sans doute partie des plus belles choses qu’on ait pu écouter en France ces dernières années. Un univers évoquant le meilleur de Goldfrapp, tour à tour minimaliste ou lyrique, d’une puissance et d’une magie peu communes.
Seule sur scène avec ses instruments, l’artiste envoûte avec ses mélodies radieuses et mélancoliques. Si l’ensemble est plus épuré en live, le set ne manque pas de nous transporter dans un ailleurs riche en rêveries.Page Myspace d’Alice Lewis.
Après une courte pause, Bertrand Burgalat et Christophe Chassol investissaient la scène. Ensemble, ils nous ont proposé un étrange et habile mélange des genres où l’électro croisait la pop française. Des morceaux qui jouent avec la répétition, un son trituré, constamment modelé.
Titres instrumentaux qui prennent leur temps pour s’envoler ou titres chantés avec des paroles en français sentimentales ou décalées : moi qui ne connaissait que vaguement Burgalat, je me suis plus que laissé charmer…Site de Tricatel.
Dernier set avec le groupe Limousine. Ambiance jazzy, morceaux instrumentaux classieux évoquant les musiques de film. Parfait pour finir la soirée en beauté.
Le lendemain, vendredi 23 septembre : soirée Inrocks Indie Club.
Après Eldia et avant Boogers, les danois de Figurines sont venus dans la capitale présenter les morceaux de leur dernier album éponyme. Plus rock que le disque, le set, très riche, a plus qu’emballé le public. Figurines fait partie de ces formations dont on ne comprend pas vraiment pourquoi elles ne connaissent guère un succès plus étendu. Tout est là : fureur mélodique des guitares, la voix aigue et intemporelle du chanteur qui se hisse vers les sommets, des arrangements magnifiques. Chaque morceau est touché par la grâce, est un véritable bonheur, d’une impressionnante maitrise.
Hanging from above donne le frisson, The Great Unknown fait bouger les fesses, Dunkard’s Dream et sa version live allongée nous entraine dans une spirale musicale étourdissante…Universel, sensible; dansant ou mélancolique : un des très beaux live de 2011. Bandcamp de Figurines.
